27 novembre, 2012Briand Kohl de IndustriALL a présenté récemment une communication sur le thème “Énergie, changement climatique et travail décent” au Forum de l’OIT ‘Global South Development Expo’ pour trouver des solutions au développement du Sud, organisé le 12 novembre 2012 dans le cadre de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel – UNIDO.
Son exposé était destiné à informer un groupe de participant(e)s sur l’expérience de IndustriALL dans la promotion des droits des travailleurs et travailleuses dans l’hémisphère Sud, notamment dans les secteurs énergétique et minier. IndustriALL demande que l’industrie et les gouvernements créent des emplois décents, sûrs et durables. Il faut, pour parvenir à ce résultat, mener une politique industrielle viable. Des accords-cadres mondiaux et/ou des réseaux mondiaux d’entreprise sont deux moyens importants, parmi d’autres, dont se sert IndustriALL pour favoriser l’emploi décent dans le monde.
Les syndicats se sont toujours efforcés d’obtenir une amélioration des normes de travail, des conditions de travail et des revenus. En outre, les syndicats pratiquent une coopération triangulaire (des syndicats des pays développés soutenant des initiatives prises dans le Sud) pour obtenir la capacité nécessaire à la poursuite de la collaboration Sud-Sud.
Actuellement, l’énergie durable est seulement un objectif, bien quelle détienne le potentiel nécessaire pour créer un grand nombre d’emplois décents. Cependant, cela se produira seulement si l’on a en place des politiques permettant d’obtenir ce résultat. De plus, une transition juste doit être assurée pour que les travailleurs et travailleuses ayant actuellement un emploi profitent de ce mouvement vers la viabilité, et non seulement les personnes exerçant d’hypothétiques nouveaux emplois verts. Les implications de la viabilité dans l’éducation et l’acquisition de nouvelles compétences, les droits de la personne, les droits du travail, et autres valeurs sociales, n’ont pas encore été déterminées, mais elles ne peuvent pas être laissées simplement au hasard d’un marché libre et déréglementé.
En tant que syndicalistes, nous détenons une responsabilité envers nous-mêmes, envers nos familles et nos communautés. Nous devons parler au nom des travailleurs et travailleuses d’aujourd’hui – mais aussi de demain. L’objectif, c’est le développement durable. La transition juste est la route à prendre. La viabilité doit être à la base d’une politique industrielle fiable, pour préserver les emplois existants et en créer de nouveaux qui assurent un travail décent dans une économie répondant mieux aux critères de l’environnement. Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte.