6 février, 2024Après avoir suspendu leur grève avant de la reprendre à cause de promesses non tenues, les travailleurs de la sidérurgie iraniens l'ont à nouveau suspendue après que les employeurs se soient engagés à accepter leurs revendications, notamment pour aligner les salaires sur ceux d'autres entreprises de la métallurgie, mettre en place un programme de classification des emplois et réintégrer des travailleurs licenciés.
En décembre dernier, les travailleurs du Groupe de l'industrie sidérurgique nationale d'Iran (Insig) d'Ahvaz, dans le sud du pays, se sont mis en grève et, à la fin du mois, ils reprenaient le travail après que l'employeur ait promis de donner suite à leurs revendications.
Or, le 22 janvier, ils ont repris leur mouvement de grève parce que l'employeur n'honorait pas ses engagements. Six jours plus tard, des milliers de personnes défilaient dans les rues du centre d'Ahvaz en soutien aux grévistes.
Le 30 janvier, les métallos ont mis fin à leur grève après une nouvelle promesse d'accéder à leurs demandes. Le Syndicat des travailleurs de la métallurgie et des mécaniciens d'Iran (UMMI), affilié à IndustriALL, a appelé les travailleurs de l'industrie, leurs collègues et les retraités de toute l'industrie sidérurgique d'Iran à s'unir contre des pratiques d'exploitation et la cupidité des entreprises. Leur message est clair : ensemble, nous pouvons défier les forces qui tentent de ruiner notre bien-être collectif.
Le secrétaire général adjoint d'IndustriALL Kemal Özkan a déclaré :
"Les travailleurs iraniens luttent pour une vie meilleure. IndustriALL est solidaire des travailleurs iraniens. Nous exhortons les autorités à répondre à leurs revendications et à reconnaître les syndicats indépendants."
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