21 décembre, 2017Les travailleurs et travailleuses de Cormecanica Renault Chile ont remporté une importante victoire sur les salaires au bout d’une grève de 15 jours, assortie d’autres actions.
Le syndicat Union Nº1 de Cormecanica Renault Chile (affilié à Industrial Chile-Constramet, lui-même affilié à IndustriALL Global Union) a obtenu un accord avec l’entreprise pour l’usine de Los Andes et a mis fin à la grève ainsi qu’aux autres actions entamées le 4 décembre.
Industrial Chile-Constramet a constamment apporté son soutien et sa solidarité au syndicat local en participant à une série de rassemblements de masse et de manifestations des travailleurs et travailleuses devant les grilles de l’entreprise.
“La pression exercée par les travailleurs et travailleuses est venue à bout d’une situation très compliquée et difficile. L’entreprise a marqué son accord sur une augmentation salariale d’environ 4% et une prime de fin de conflit d’un équivalent de 2.000 dollars,”
a expliqué Miguel Soto, Secrétaire général d’Industrial Chile-Constramet.
Le syndicat et l’entreprise négociaient depuis six mois. Les 373 travailleurs et travailleuses de l’usine demandaient une augmentation salariale, une amélioration des prestations et de meilleurs conditions de travail.
L’offre initiale de l’entreprise était bien en-deçà des revendications syndicales et elle n’est parvenue à un accord qu’après les actions menées par le syndicat.
Les travailleurs et travailleuses avaient indiqué leur ouverture au dialogue et leur volonté de négocier de bonne foi en vue d’atteindre un accord et de mettre fin à la grève.
Marino Vani, Responsable régional auprès d’IndustriALL pour l’Amérique latine et les Caraïbes a rendu hommage à la victoire des travailleurs et déclaré :
“Nous félicitions les travailleurs et travailleuses de Cormecanica Renault Chile pour leur lutte juste et stratégique, ainsi que notre affilié, Industrial Chile-Constramet, pour le soutien apporté à cette grève légale”.
IndustriALL compte un Accord-cadre mondial avec le groupe Renault, qui détaille les engagements de l’entreprise vis-à-vis des normes du travail de l’OIT, dont la liberté syndicale et la neutralité par rapport au fait syndical. Il contient un certain nombre d’avancées majeures, en particulier en ce qui concerne les qualifications, la formation, la santé et la sécurité ainsi que la diversité.