29 novembre, 2016Ce 25 novembre, les centrales syndicales du Brésil sont à nouveau descendues dans les rues pour une journée nationale d’action pour défendre les droits syndicaux et sociaux. Des manifestations ont eu lieu aux grilles des entreprises et les ouvriers d’usine ont arrêté le travail pendant au moins une heure.
Les centrales syndicales du Brésil (Força Sindical, CUT, UGT, NCST, CTB, CGTB et CSP Conlutas) sont convenues à l’unanimité de tenir une journée d’action ce 25 novembre. Elles ont tenu des manifestations partout dans le pays ce jour-là pour défendre les droits des travailleurs. Des syndicats affiliés à IndustriALL ont également manifesté en soutien à l’industrie nationale.
Ils protestaient contre les dommages causés aux droits des travailleurs par des réformes des pensions et du travail et ont appelé à la création de nouveaux emplois et à l’augmentation des investissements dans l’éducation et la santé. Ils ont également défendu les droits des femmes et rejeté la violence à l’égard des femmes au travail et dans la société en général.
De plus, les syndicats du pays affilés à IndustriALL Global Union, CNM/CUT, CNTM/FS, CNQ/CUT et FEQUIMFAR/FS, ont rassemblé leurs forces pour organiser une manifestation devant les bureaux de la Banque nationale pour le développement économique et social à São Paulo.
Avec pour slogan “Protéger le contenu local” les syndicats ont appelé le gouvernement à promouvoir la production nationale de véhicules, de machines et de technologies et à se prémunir d’importations excessives. Ils sont convaincus que ceci créera des millions d’emplois et servira à contrer l’énorme chômage qui monte avec la crise économique.
Marino Vani, Secrétaire régional adjoint d’IndustriALL pour l’Amérique latine et les Caraïbes a déclaré :
Nous saluons l’unité d’action de nos affiliés au moment où ils luttent âprement pour atteindre leurs objectifs. Dans ces moments de crise politique et économique, il est crucial de montrer la voie dans cette bataille pour construire un pays plus juste et plus durable.
Une politique industrielle soutenue par une intervention ferme de l’État par le biais des banques publiques est la seule manière de construire un avenir qui offre une plus grande équité et de meilleurs opportunités.