10 mai, 2017La direction du combinat des mines de minerai de fer Kryvyi Rih (KZRK), en Ukraine, a accepté d'augmenter les salaires de 50 pour cent. D'après le Syndicat indépendant des mineurs d'Ukraine (NPGU), affilié à IndustriALL, 440 mineurs ont mis fin à leur action de protestation en sous-sol et sont remontés à la surface pour reprendre les négociations.
Les grévistes de quatre mines de KZRK ont mis fin à leur protestation souterraine et sont sortis du puits de mine dans l'après-midi du 5 mai.
Un groupe représentant les travailleurs et le syndicat NPGU a entamé des négociations avec la direction.
Youri Samoïlov, le président de la section Kryvyi Rih du NPGU, n'a pas été admis à la négociation en qualité de représentant des travailleurs. Toutefois, la direction a accepté de l'entendre en tant que consultant. Quoi qu'il en soit, selon le syndicat, les négociations se déroulent de manière constructive, tous les commentaires et suggestions étant versés au protocole.
Deux points figurent principalement à l'ordre du jour. Le premier est d'empêcher les représailles de la direction. Le second porte sur l'augmentation, dès que possible, des salaires d'au moins 50 pour cent. La direction propose une augmentation immédiate de 20 pour cent suivie d'une autre de 30 pour cent à la date de la Journée du mineur, le 27 août.
Dix salariés de la mine Artem-1, détenue par ArcelorMittal Kryvyi Rih, ont exprimé leur solidarité et leur soutien aux mineurs de KZRK. Le 6 mai, ils ont aussi entamé une action de protestation souterraine pour réclamer de meilleurs salaires. La direction a réagi rapidement en promettant de régler la question d'ici au 11 mai, et les mineurs sont tranquillement remontés à la surface.
Pour le président du NPGU, Mychaïlo Volynets :
"La direction prend souvent des mesures de rétorsion contre les activistes après que les négociations aient abouti. Il est essentiel d'inscrire dans le protocole final qui sera signé par les travailleurs et l'employeur que la direction n'exercera aucune pression sur les mineurs ou les militants syndicaux."