10 juillet, 2014Le Comité exécutif d’IndustriALL a adopté une résolution appelant le gouvernement nigérian à faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener hors de danger les plus de 200 écolières enlevées.
Le groupe islamique militant Boko Haram s’est emparé de 270 jeunes filles dans leur école de l’état de Borno au nord-est du Nigéria il y a près de trois mois. Alors que quelques-unes ont réussi à s’enfuir, plus de 200 restent captives.
La résolution adoptée en juin dernier lors de la réunion du Comité exécutif d’IndustriALL à Genève appelle le gouvernement nigérian et les ravisseurs à faire en sorte que les jeunes filles soient rapidement de retour dans leurs foyers, saines et sauves.
Boko Haram a menacé de les vendre comme esclaves ou de les marier de force si le gouvernement ne libérait pas tous ses militants emprisonnés.
La résolution, proposée par le Comité des Femmes d’IndustriALL, souligne que les jeunes filles sont les personnes qui souffrent le plus dans la plupart des conflits dans le monde et appelle instamment le gouvernement nigérian à prendre des mesures pour prévenir tout nouvel enlèvement.
Le Comité exécutif a offert sa solidarité aux jeunes filles, à leurs parents et à l’ensemble de leur communauté.
IndustriALL a également adressé un courrier à l’Ambassadeur du Nigeria auprès des Nations Unies à Genève pour relayer sa requête auprès du gouvernement.
Résolution sur le Nigeria et les écolières enlevées par Boko Haram
Notant que les femmes et les enfants partout dans le monde sont les plus grandes victimes des violences d’inspiration économique, sociale, politique, culturelle ou religieuse ;
Reconaissant que les jeunes filles sont les personnes qui souffrent le plus dans la plupart des conflits dans le monde ;
Pleinement solidaires de l’appel mondial en faveur de la libération des plus de 270 jeunes filles enlevées dans le nord-est du Nigeria le 14 avril dernier, nous, délégué(e)s de cette Conférence d’IndustriALL, appelons le gouvernement nigérian et les ravisseurs à faire en sorte que les jeunes filles soient rapidement de retour dans leurs foyers, saines et sauves.
Nous offrons notre solidarité aux jeunes filles, à leurs parents et à l’ensemble de leur communauté.
Nous exigeons par ailleurs que des mesures soient prises pour prévenir tout nouvel enlèvement.
Le 25 juin 2014
(Résolution présentée par le Comité des Femmes)