10 décembre, 2024À la lumière des manifestations qui ont eu lieu ces dernières semaines en Géorgie, IndustriALL appelle le gouvernement géorgien à respecter le droit de la population à se réunir pacifiquement et s’exprimer librement.
Les manifestations en Géorgie ont été déclenchées par la décision du gouvernement d’interrompre les négociations d’adhésion à l’Union européenne jusqu’en 2028. Cette décision a été perçue par de nombreux Géorgiens comme un recul significatif des aspirations du pays à l’intégration européenne, ce qui a conduit à des manifestations de grande ampleur.
Le Secrétaire général d’IndustriALL, Atle Høie, a déclaré à ce sujet :
“La force excessive utilisée à l’égard des personnes qui protestent contre la décision contraste fortement avec les principes de démocratie et de droits de l’homme. IndustriALL est solidaire de ses affiliés géorgiens qui défendent leurs droits et nous appelons le gouvernement géorgien à engager un véritable dialogue avec la société civile pour répondre aux aspirations légitimes du peuple.”
La Confédération des syndicats géorgiens (GTUC), qui compte parmi ses membres des syndicats affiliés à IndustriALL, affirme qu’il n’y a pas d’alternative à l’intégration européenne, et
“condamne catégoriquement l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre, qui s’est traduit par la violation des droits des représentants des médias et des participants à la manifestation, y compris par des violences physiques. Nous pensons que chaque auteur et que toutes les personnes responsables doivent être immédiatement identifiés et tenus pour responsables”.
Judith Kirton-Darling, Secrétaire générale d’industriALL Europe, a déclaré à ce sujet :
“Les scènes de brutalité policière et de répression par l’État des manifestations pacifiques auxquelles nous assistons sont répréhensibles. La crise ne peut être résolue que par le dialogue, y compris avec la société civile. Le peuple géorgien a le droit de vivre dans un pays qui respecte et incarne les valeurs démocratiques, les droits de l’homme et l’État de droit”.