5 décembre, 2012Le syndicat des mineurs du Ghana (GMWU) réclame la ratification de la Convention 176 de l’OIT sur la sécurité et la santé dans les mines, en déclarant que le gouvernement prend “une hypothèque sur la santé et la sécurité des mineurs”.
Dans un article du Ghananian Chronicle, M. Prince William Ankrah, secrétaire général du GMWU, a réclamé la ratification de la convention de l’Organisation internationale du Travail sur la sécurité dans les mines qui est la “protection la plus sûre dans notre secteur pour la sécurité dans les mines, et aucun niveau d’improvisation sous quelque forme que ce soit de la part de nos gouvernements ne peut réfuter sa pertinence”.
Le Ghana, le second producteur d’or en Afrique, n’a pas réussi à ratifier la convention et ses recommandations depuis 16 ans.
La Convention a été adoptée le 22 juin 1995 lors de la 82e session de la Conférence générale de l’OIT à Genève, Suisse. La Convention sur la sécurité et la santé dans les mines, 1995, (no176) occupe une place centrale pour obtenir un travail décent dans une industrie qui considère la sécurité et la santé au travail comme étant son plus important défi.
Une partie de la lutte engagée pour obtenir la sécurité dans les mines et dans le monde porte sur la ratification de la Convention 176 de l’OIT sur la sécurité et la santé dans les mines. Cette convention établit les prescriptions pour les inspections, les rapports d’accident et d’enquête, la formation, le contrôle des risques et le droit de chaque travailleur et travailleuse de participer aux décisions concernant la santé et la sécurité sur le lieu de travail, et de s’écarter d’un danger.
À ce jour, 26 pays ont ratifié le Convention 176 de l’OIT. Voir la liste des pays qui ont ratifié la convention, ici.
En ce qui concerne la santé et la sécurité au travail, les gouvernements et les employeurs ont des responsabilités – les travailleurs et travailleuses ont des droits.