13 août, 2012Une élection est prévue en septembre chez PKC pour permettre aux travailleurs et travailleuses de décider quel syndicat allait les représenter, le syndicat des mineurs ou la CTM. Les travailleurs et travailleuses ont accusé l’entreprise de menaces et de pressions pour leur permettre de reprendre le travail.
IndustriALL Global Union a écrit à Matti Hyytiäinen, président du groupe PKC, au sujet du conflit dans son usine à Ciudad Acuña, Mexique.
Le syndicat national des mineurs et des métallurgistes (SNTMMSSRM), dirigé par Napoleón Gómez, a intenté une action en justice pour obtenir le droit de négocier la convention collective avec Arneses y Accesorios de México, une filiale de PKC à Ciudad Acuña, Mexique. Le Conseil fédéral de conciliation et d’arbitrage a rejeté cette demande. Toutefois, le 4 juillet 2012, la première tournée de la neuvième cour collégiale itinérante du travail a accepté un appel interjeté par le SNTMMSSRM et ordonné au Conseil de conciliation et d’arbitrage de prendre les dispositions nécessaires. Le conseil a alors demandé la tenue d’une élection pour déterminer quel syndicat allait représenter les travailleurs et travailleuses.
Le Conseil de conciliation et d’arbitrage a prévu une audience le 31 août pour décider de la date, de l’heure et de l’emplacement, et établir une liste des personnes répondant aux critères de vote. Les élections pourraient avoir lieu en septembre. IndustriALL demande des élections libres, équitables et transparentes, et pour l’employeur de conserver une position neutre du fait que ce sont les salariés qui ont seuls le droit d’élire leurs représentants syndicaux.
Au cours de réunions organisées par l’entreprise depuis le 16 juillet, les salariés ont appris qu’une élection aura lieu en septembre. Au dire des salariés, l’entreprise a annoncé que la confédération mexicaine des travailleurs (Confederación de Trabajadores de México, CTM) se tient maintenant aux côtés des salariés et n’est pas là pour protéger l’entreprise. Les salariés déclarent ressentir une pression et des menaces de plus en plus fortes des cadres de l’entreprise.
IndustriALL dit que ces actions montrent clairement que l’entreprise intervient dans le processus électoral et cherche à le contrôler, et ce, en infraction aux conventions 87 et 98 de l’OIT. IndustriALL demande à l’entreprise de changer d’attitude et de suivre des procédures garantissant une élection équitable dans le respect de la légalité.