11 février, 2013Rejoignez la campagne mondiale en faveur des droits syndicaux au Mexique et envoyez dès maintenant un message par le biais de LabourStart à PKC, un équipementier finlandais, pour exiger la réintégration des salariés mis à pied et une élection libre et impartiale.
PKC a mis à pied plus de 100 activistes syndicaux dont tous les membres du comité syndical en décembre 2012 pour avoir fait campagne pour l’élection d’un syndicat indépendant, le syndicat national des mineurs et des métallurgistes (connu du nom de “Los Mineros”), dans les usines de PKC à Ciudad Acuña, Mexique.
Dix dirigeant(e)s syndicaux/ales mis à pied ont refusé d’accepter leur indemnité de licenciement et se battent pour obtenir leur réintégration avec un autre dirigeant syndical licencié avril 2012, et le droit d’être représentés par un syndicat élu démocratiquement dans l’usine.
Vous pouvez soutenir ces travailleurs et travailleuses en envoyant un message à PKC en Finlande par le biais de LabourStart ici.
Les travailleurs et travailleuses veulent être représentés par Los Mineros et obtenir une hausse des salaires (la plupart gagnent 55 USD par semaine), une amélioration des conditions de santé et de sécurité, et la fin d’un traitement arbitraire et du harcèlement sexuel.
PKC a refusé de négocier avec Los Mineros, préférant signer un contrat avec un autre syndicat (CTM), contrôlé et financé par l’entreprise. Malgré des menaces et des tentatives d’intimidation, Los Mineros a perdu de justesse l’élection en octobre, et organise actuellement une nouvelle élection.
Les travailleurs et travailleuses exigent la réintégration et la représentation démocratique des personnes suivantes: Alejandro Ojeda Ramírez, María de la Paz Calvillo Solano, Javier Díaz Gómez, Ana Maria Méndez Pacheco, Josefina Martínez Hernández, Rodolfo Luna Martínez, Encarnación Escobedo Muñoz, Sergio Hernández García, Jesús Rogaciano Ibarra Quintero, and Gerardo Hinojosa Morales et Juan Carlos Palomino Cansigno qui ont été mis à pied en avril 2012.
En janvier, ces dirigeant(e)s mis à pied ont fait une grève de la faim pendant une semaine devant l’usine, et ont mis fin à cette action quand le Comité fédéral du travail a fait savoir à l’entreprise qu’il organiserait une audition à partir du 30 janvier en vue d’une nouvelle élection.
PKC a acquis en 2011 un ensemble d’usines à Ciudad Acuña, Mexique, où environ 5.500 travailleurs et travailleuses fabriquent des câblages électriques pour le marché de l’automobile nord-américain. En 2009, un groupe de travailleurs et travailleuses soutenu par Los Mineros avait entrepris de faire campagne pour obtenir un contrat syndical.
Quand Los Mineros a pris contact avec l’entreprise, en novembre 2011, pour négocier ce contrat, il a essuyé un refus au prétexte que l’entreprise avait déjà signé un contrat trois mois auparavant avec un autre syndicat, le CTM. Les membres du personnel entendaient pour la première fois parler du CTM ou de son contrat.
La pratique en vigueur dans les entreprises de signer des contrats favorables à des syndicats qu’elles contrôlent – connus du nom de “contrats de protection” – est d’usage courant au Mexique pour empêcher une syndicalisation démocratique du personnel.
Les infractions aux droits syndicaux chez PKC sont mis en évidence par IndustriALL Global Union et LabourStart au cours des Journées mondiales d’action pour le Mexique en 2013. Cette année, du 18 au 24 février, les travailleurs et travailleuses syndiqué(e)s partout dans le monde adressent des pétitions aux entreprises, se rendent dans les ambassades du Mexique et envoient des messages de solidarité aux travailleurs et travailleuses au Mexique.
Joignez-vous à la campagne et engagez-vous dans la campagne de LabourStart pour envoyer un message de protestation à Matti Hyytiäinen, président et directeur général de PKC en Finlande.
Pour en savoir davantage sur la campagne concernant les droits syndicaux au Mexique, se rendre sur: www.industriall-union.org/mexico-campaign