17 novembre, 2016Le Directeur d’IndustriALL pour la durabilité, Brian Kohler, blogue en direct de la dixième journée (16 novembre) de la vingt-deuxième Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), Marrakech, Maroc.
Les observateurs de la société civile ont mené une action en faveur du maintien des Etats-Unis dans l’Accord de Paris. Inutile de dire que cette question éveille une inquiétude considérable, et pas seulement à l’extérieur des Etats-Unis. La protection contre la responsabilité, qui établit que les pertes et les dommages dus au changement climatique (tels que définis par l’Accord) « ne peu[vent] donner lieu ni servir de fondement à aucune responsabilité ni indemnisation », apparaît comme un aspect intéressant de la décision de Paris. Sortir de l’Accord de Paris pourrait exposer les Etats-Unis et les entreprises établies dans le pays à des poursuites intéressantes (et massives).
L’établissement d’un inventaire mondial régulier des contributions prévues déterminées au niveau national pour évaluer (sur la base des contributions totales) la voie sur laquelle elles placent le monde par rapport à un réchauffement climatique mondial à moins de 2 degrés Celsius fait partie des dispositions importantes de l’Accord de Paris. L’inventaire doit commencer en 2018 avec ce qu’il est convenu d’appeler le dialogue de facilitation et sera suivi de réunions quinquennales visant à faire le point.
Certaines des réunions difficiles ayant eu lieu ces jours-ci à Marrakech ont porté sur les aspects structurels et administratifs du déroulement du dialogue de facilitation et des inventaires subséquents. Les syndicats espèrent que le processus sera participatif et transparent.
D’autres discussions n’ont pas permis de résoudre le déficit de financement, de surmonter les désaccords sur la détermination des critères d’admissibilité des projets au titre des fonds et de clarifier la voie à suivre pour renforcer les capacités. Les discussions sur la façon d’énoncer le résultat global de la COP22 viennent de commencer.
Un événement parallèle intéressant, coordonné par Sharan Burrow, avec la participation des représentants du gouvernement australien et d’autres représentants, a concerné la transition juste dans le contexte de la ville australienne de Port Augusta, où une communauté économiquement dépendante d’une centrale électrique au charbon prévoit de devenir le chef de file en matière d’énergie solaire.
Etat des ratifications : Patricia Espinos, Secrétaire exécutive de la CCNUCC, a indiqué que 110 pays avaient ratifié l’Accord de Paris en date du 16 novembre 2016.