25 novembre, 2015Ce 25 novembre marquait la Journée internationale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Elle signale le début de 16 journées d’action menées de par le monde et qui se clôtureront par la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre.
Une femme ou jeune fille sur trois a connu la violence physique ou sexuelle, selon l’ONU. Dans certains pays, ce chiffre peut monter jusqu’à sept sur dix.
La Secrétaire générale adjointe d’IndustriALL, Monika Kemperle, déclare :
La violence à l’égard des femmes est une problématique syndicale. Les femmes travaillant dans des emplois précaires et mal payés sont particulièrement vulnérables aux abus physiques et aux brimades. Nombre d’entre elles renoncent à les dénoncer, de peur de perdre leur emploi.
Lors de la Conférence mondiale des Femmes d’IndustriALL Global Union, tenue en Autriche en septembre, plus de 300 femmes syndicalistes provenant de plus de 60 pays ont approuvé la campagne permanente d’IndustriALL contre la violence.
Elle comprend des mesures pour négocier des clauses contre la violence au sein des conventions collectives de travail, la mise à l’ordre du jour des réunions syndicales du thème de la violence et la célébration le 25 novembre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Cette année, « Orangez le monde » est le mot d’ordre que lancent les Nations Unies, en invitant les organisations à planifier des événements teintés d’orange pour augmenter la sensibilisation à la violence faite aux femmes et aux jeunes filles.
“La violence sur base du sexe revêt de nombreuses formes et stopper la violence à l’égard des femmes sur le lieu de travail doit être en tête des ordres du jour syndicaux au moment de négocier avec les employeurs et d’éduquer les travailleurs,” proclame Monika Kemperle.
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