16 octobre, 2014À l’occasion, ce 7 octobre, d’une journée de défi coordonnée, les travailleurs ont organisé des actions de protestation sur les sites de Rio Tinto dans plus d’une douzaine de pays.
L’appel à l’action au plan mondial avait été lancé par le Réseau Syndical Mondial Rio Tinto dans le cadre d’une campagne en cours coordonnée par IndustriALL.
Notre message à Rio Tinto est que le mouvement syndical est bien présent au plan mondial et n’est pas près de disparaître. Nous allons nous battre et faire campagne contre Rio Tinto jusqu’à ce que cette entreprise traite avec respect et dignité ses salariés, l’environnement dans lequel il évolue et les communautés locales au sein desquelles il mène ses activités
déclare Andrew Vickers, Président de la section des mines d’IndustriALL et Secrétaire général du CFMEU.
Les travailleurs de Rio Tinto de par le monde ont fait entendre leurs voix pour revendiquer haut et fort des lieux de travail plus sûrs, des emplois stables et du respect pour les droits des travailleurs.
Depuis les rassemblements au Canada et aux États-Unis jusqu’aux actions sur le terrain en Afrique du Sud, en Australie et en France, le projecteur était braqué sur l’habitude qu’a développée Rio Tinto de faire passer les profits avant les gens.
Après les décès survenus récemment à la mine de Grasberg en Indonésie, qui appartient pour partie à Rio Tinto, l’affilié d’IndustriALL le CEMWU (Syndicats des travailleurs de la chimie, de l’énergie et des mines) a distribué des tracts à ses membres sur le site de cette mine à l’occasion de la journée d’action. Les dirigeants du syndicat de la mine portaient les t-shirts de campagne avec le logo d’IndustriALL et le slogan "Rio Tinto, l’autre vérité".
En Afrique du Sud, Le président f.f. du NUM (Syndicat des mineurs), Piet Matosa a rencontré les membres du site de Rio Tinto de Richards Bay pour leur expliquer pourquoi les syndicats dans le monde entier ciblent l’entreprise.
Une série d’actions a eu lieu en Australie et la journée d’action a réussi à attirer pas mal de couverture médiatique. Le CFMEU (Syndicat des industries de la construction, forestières, des mines et de l’énergie) a lancé un rapport sur les pratiques anti-syndicales de Rio Tinto et son Vice-président national Andrew Vickers a été interviewé sur ABC Australia.
D’autres actions ont encore eu lieu dans les pays suivants :
CAMEROUN FRANCE | PAYS-BAS | AFRIQUE DU SUD ÉTATS-UNIS |
Les travailleurs et les permanents de l’affilié d’IndustriALL l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) avaient prévu une série d’actions de protestation pour marquer la journée mondiale. Cependant, en raison de la crise Ebola, tout le monde a été renvoyé chez soi et aucune action n’a pu avoir lieu.
Les actions se sont tenues le 7 octobre pour coïncider avec la Journée mondiale du travail décent, à l’occasion de laquelle les syndicats du monde entier mobilisent contre le travail précaire. Les syndicats de Rio Tinto ont identifié le recours croissant au travail temporaire, occasionnel et sous-traité de la part de l’entreprise comme étant une de leurs principales préoccupations.
Consultez la page d’IndustriALL sur Rio Tinto pour voir qui a mené des actions et rester informé des dernières nouvelles concernant la campagne Rio Tinto.