7 mars, 2013La marche organisée par des centrales syndicales brésiliennes et des mouvements sociaux a appelé l'attention sur la nécessité de renforcer le marché intérieur pour réaliser des avancées sur les salaires, l'emploi et les droits du travail.
Plus de 50.000 manifestant(e)s ont défilé, mercredi 6 mars, jusqu'à l'Esplanade des ministères à Brasilia, la capitale du Brésil, pour soutenir les revendications de la classe ouvrière pour des investissements publics plus importants dans l'infrastructure et les services sociaux, un marché intérieur plus fort, la redistribution des revenus, et contre les attaques d’inspiration néo-libérale sur les droits du travail.
Avec la participation des écoles de samba et de groupes de danseurs de Bahia, la septième marche des centrales syndicales et des mouvements sociaux pour la citoyenneté, le développement et la reconnaissance de la valeur du travail, a rendu hommage au président vénézuélien, Hugo Chávez, décédé récemment. Les travailleurs et travailleuses ont également assisté à la veillée funèbre devant l'ambassade du Venezuela en l’honneur du président Chavez, que les manifestant(e)s ont appelé "le plus grand défenseur des causes ouvrières".
Le défilé, qui a mis plus de trois heures pour atteindre le Congrès national, était organisé par des syndicats affiliés à Central Única de los Trabajadores (CUT), Força Sindical, Central de los Trabajadores y Trabajadoras de Brasil (CTB), Unión General de los Trabajadores (UGT), the Nueva Central Sindical de Trabajadores (NCST) et Central General de los Trabajadores de Brasil (CGTB).
La plupart des syndicats affiliés à IndustriALL Global Union dans les secteurs de la métallurgie, du textile et des chaussures, des produits chimiques et pharmaceutiques, du pétrole, du papier et des matières plastiques, sont également affiliés à Força Sindical ou à la CUT. Les deux centrales syndicales sont en faveur de l'unité du mouvement syndical, élément moteur du défilé qui réunissait 50.000 manifestant(e)s, composés d'ouvriers, d’étudiants, d'hommes et de femmes, en bref, du peuple brésilien.
Les syndicats ont présenté des revendications suivantes:
- la semaine de 40 heures sans réduction salariale
- la fin des réductions de la valeur des retraites
- l'égalité des chances pour les hommes et les femmes
- un soutien pour les retraités
- 10% du PIB affectés à l'éducation
- 10% du budget national affectés à la santé
- une modification des taux d'imposition sur le revenu
- la ratification de la convention 158 de l'OIT
- le règlement de la convention 151 de l'OIT
- davantage d'investissements publics