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Les syndicats italiens divisés sur un accord

5 novembre, 2009Les métallurgistes italiens sont divisés sur la signature d'un accord national.

ITALIE: En Italie, les syndicats de métallurgistes sont divisés sur la récente signature d'un accord national pour le renouvellement du contrat national qui arrive à expiration à la fin de 2011.

Le projet d'accord, signé le 15 octobre par les affiliés de la FIOM, FIM-CISL et UILM-UIL, est actuellement examiné par les travailleurs/euses au niveau local pour être ensuite soumis à l'examen de l'assemblée nationale des représentant(e)s des travailleurs/euses de FIM-CISL et de UILM-UIL à Bergame le 6 novembre. Un référendum auquel participeront tous les membres de FIM-CISL et de UILM-UIL se déroulera du 25 au 27 novembre 2009.

L'accord porte sur l'augmentations du salaire minimum, le fonds de soutien des revenus, la formation, des initiatives en matière de santé et de sécurité, de nouvelles règles pour la négociation collective, le travail en sous-traitance et le travail à temps partiel.

L'accord n'a pas le soutien de l'affilié de la FIOM, FIOM-CGIL, qui affirme qu'il devrait être soumis à tous/toutes les travailleurs/euses concernée(e)s par l'accord.

La division entre les syndicats provient d'un désaccord sur les règles de négociation collective pour un accord national, et sur les règles de soumission de l'accord intervenu avec les employeurs à tous les travailleurs/euses concerné(e)s.

Comme l'a expliqué le Secrétaire général de la FIM Giuseppe Farina dans une interview donnée à la presse, cette négociation est menée selon les nouvelles règles de négociation collective fixées par l'accord signé au niveau national par les centrales syndicales nationales CISL et UIL, et non par la CGIL. C'est la première fois en Italie qu'un accord séparé fixe la structure de négociation collective pour les travailleurs/euses.

Le Secrétaire général de la FIM Farina a indiqué que la FIOM a été encouragée à participer à la négociation, mais qu'elle a refusé. De son côté, la FIOM signale qu'avant la signature, elle a demandé un arrêt des négociations, dans le but de parvenir à une médiation entre les deux plates-formes et pour décider ensemble du scrutin avec les travailleurs/euses. Auparavant, la FIOM et 250.000 métallurgistes s'étaient mis en grève pour défendre le maintien d'un accord national collectif négocié conjointement. Voir ici la nouvelle de la FIOM parue précédemment.