26 octobre, 2012Brunel, dont le siège est aux Pays-Bas, est une entreprise internationale de recrutement et de services spécialisée dans le déploiement de travailleurs qualifiés dans les domaines de l’ingénierie, des TIC, du conseil juridique, de la finance, des assurances et des banques.
En signant l’Accord Cadre Mondial, Brunel a formalisé son engagement à garantir les droits de l’homme fondamentaux en collaborant avec les syndicats et la fédération internationale. L’accord, qui au départ s’applique aux activités de Brunel qui relèvent des compétences d’IndustriALL, comprend des références spécifiques aux Conventions fondamentales de l’Organisation internationale du Travail (OIT) sur la liberté d’association, le droit de négocier collectivement, le droit à un salaire égal ainsi que sur le rejet du travail des enfants et de la discrimination.
L’ACM prévoit de s’abstenir de discrimination antisyndicale et donne l’engagement de travailler contre la corruption. Brunel s’engage également à appliquer l’égalité des chances dans ses pratiques de recrutement, à assurer le développement continu des qualifications et à octroyer des rémunérations meilleures ou au moins égales à celles prévues par la législation nationale et les conventions collectives de travail. Brunel attend également de ses fournisseurs et sous-traitants qu’ils adhèrent aux conventions de l’OIT, leur non-observance conduisant à des sanctions allant jusqu’au retrait de futurs contrats.
Cet accord est intervenu en réponse au recours par le gouvernement Howard à des travailleurs migrants pour saper les salaires et conditions de travail en Australie. « Sous le gouvernement Howard, les travailleurs migrants temporaires avaient été terriblement exploités par le biais de gros honoraires prélevés par les agences, de frais de logements excessifs par rapport leur piètre qualité, la mise à pied de travailleurs ayant été blessés, la menace d’expulsion du pays s’ils adhéraient à un syndicat et de mauvaises conditions de salaire et d’emploi. » a expliqué le Président de l’AMWU Julius Roe. « Tout en soutenant l’immigration dans le cas de figure où les travailleurs migrants obtiennent un droit sans restriction à la citoyenneté et autres droits, l’AMWU a cherché à mettre en évidence la situation difficile de ceux-ci et a tenté d’obtenir des conventions collectives avec les entreprises qui cherchaient à utiliser des travailleurs migrants temporaires », a-t-il déclaré. Cet accord avec Brunel assure que l’on a recours aux travailleurs migrants temporaires qu’en cas d’absolue nécessité et qu’ils bénéficient d’une formation, de salaires et conditions d’emploi équivalentes ainsi que de la protection d’un syndicat et d’une convention collective.